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l’ennéagramme

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Dépassement de l'ego et drogues


Hector

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Bonjour Hector,

Pour l'Ennéagramme, l'état de référence est l'Essence qui a comme une pierre angulaire le vécu dans l'ICI et le MAINTENANT. Or, il est indéniable que la consommation de drogues est une manière de vivre dans l'AILLEURS (le voyage ou "trip" hors de son corps) et le "PAS MAINTENANT" (fuite des contingences et souci du moment réel). En conséquence, je pense que l'usage de drogues n'est pas le bon moyen pour évoluer de son EGO à son ESSENCE.

De plus, l'Ennéagramme ne postule pas, sauf erreur, à quitter totalement son EGO ! Car celui-ci est partie intégrante de notre personnalité. L'Ennéagramme nous encourage à sortir de la boîte dans laquelle nous sommes tombés (sur les 9 existantes), donc à s'ouvrir à une vision du monde plus complète (puisqu'un type = 1/9ème de la vision complète) en suivant un chemin propre à chaque type (= intégration).

Une bonne pratique de l'Ennéagramme se fait avec l'acceptation de son EGO (ce que tu as semble-t-il déjà fait) et un choix d'évolution vers son ESSENCE qui gardera les caractéristiques du type mais sera débarrassée (dans l'idéal !) de la COMPULSION du type et des PASSION-FIXATION qui en découlent.

Amicalement
Gabriel, 4

Gabriel - Une vision multicolore de la vie - Type 4 alpha, aile 3, C=/- S-/+ X+

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Fabien Chabreuil

Bonjour Hector et Gabriel,

Je suis entièrement d'accord avec la réponse de Gabriel, et le sujet est suffisamment important et grave pour que j'y ajoute mon petit grain de sel.

Je veux notamment donner quelques faits sur l'utilisation de la drogue et la recherche de dépassement de l'ego.
Je crois qu'on ne peut lutter contre la drogue qu'en disant totalement la vérité. La vérité est : la drogue procure au début du plaisir et rapidement conduit à la ruine physique et morale, à la dépendance, à la déchéance et à l'esclavage ; le plaisir initial ne vaut pas la souffrance future, en aucun cas. Une campagne contre la drogue qui ne dit pas cela se décrédibilise : une personne essaye une drogue, vit des moments agréables et en déduit qu'on lui a menti sur les effets du produit.

De tout temps, des chamans et des bacchanales aux expérimentations du LSD dans les années 1950, il y a eu utilisation de substances hallucinogènes (drogues, alcool, tabac…) pour atteindre des états présumés être spirituels.

Il y a déjà une différence majeure entre ces tentatives et la consommation de drogue. Quand elles constituent une recherche sincère, ces expériences sont menées sous la conduite d'un guide (personne expérimentée et/ou médecin) et elles sont suffisamment rares pour ne pas créer de dépendance.

Ces expériences ont permis à des tas de gens de vivre des états modifiés de conscience auxquels ils ont attribué une dimension spirituelle.
Admettons un instant qu'il s'agisse de véritables expériences spirituelles. Et alors ? Il ne s'agit pas de vivre des expériences, il s'agit d'atteindre un état. Le trip fini, la personne se retrouve dans le monde avec ses problèmes psychologiques non réglés et son ego intact. Rien, absolument rien n'a changé. Toutes les tentatives qui ont été faites notamment sur le LSD ont abouti à cette conclusion et ont été abandonnées.
Drogue ou pas, les directeurs spirituels authentiques se sont toujours grandement méfiés des "expériences spirituelles". Le plus souvent, celles-ci constituent un piège parce que la personne qui les a vécues en tire de l'orgueil et que sa priorité devient de revivre quelque chose de semblable. Tiens, on retrouve le problème de la dépendance et ce n'est pas, à mon avis, un hasard.

De plus personnellement, je pense qu'il ne s'agit pas d'expériences spirituelles authentiques mais de caricatures et de faux-semblants :
- La démarche est en elle-même profondément matérialiste. Utiliser une substance au lieu de travailler sur soi ! La spiritualité en pillules ! Le Nirvana en boîte ! Trois pour le prix de deux !
- La démarche est aussi irresponsable. Déléguer à un produit le soin de nous faire progresser ! Or il n'y a de spritualité authentique que dans la conscience et la responsabilité.

Très cordialement,
Fabien (7)

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Bonjour, :happy:

Héhé, Gabriel. :happy: Sur tous les fronts. :wink:

Fabien, tu me tues. :happy: Sans expérience, tu aboutis exactement à ce que je ressens vis-à-vis des drogues. :happy:

En fait, je savais déjà la réponse, mais j'aime bien laisser la réponse ouverte. :happy:

Bravo, ce qui ne fait que confirmer ce que tu dis dans mon autre topic. :happy: Pas besoin de tester pour connaître-savoir…

MERCI & chapeau bas. :happy:
Bonne journée. :happy:

Hector, E4

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